TU M’ACCOMPAGNES ENCORE…
TU M’ACCOMPAGNES ENCORE…
Plume, je suis… « Échos ».
Duvet de l’oiseau-lyre,
Du plus doux des zéphyrs
Qui invite mes mots
D’humble poète madrigal,
Sur les ailes du temps :
Été, automne, hiver, printemps…
D’une Muse Tantale.
Des moissons de Son âme
J’exprime : l’Émotion,
L’Ennui et la Passion,
L’Envie, les Joies, les Drames.
Et, pour Son Cœur, un jour,
Elles se firent cocktail,
Éole m’avait prêté ses ailes,
Pour quatre mois, quatre saisons d’Amour.
Sa Brise Printanière a caressé Ma Vie,
L’ardeur de Notre été a révélé nos corps,
Les fraîcheurs de l’automne Nous furent Doux Transports,
Puis l’hiver, brusquement, Nos couleurs a blanchies.
Cependant Notre Amour n’en subit pas l’emprise,
Car ce recul soudain fut devant l’impossible
Le seul choix castrateur, aux violences tangibles,
Imposant à Nos Cœurs, leurs douleurs, qui irisent
De maux, félines et insolences, Nos Riches Effusions
Victime d’un deuil noir subit par Cupidon,
Qui, « Lui », et en Nos Âmes demeure Cet « Éclat »
Qui pour toujours bénit Notre Brûlante Union.
Et Mon Cœur de Chagrin choie Ton de Cœur Tristesse,
Quand je garde, Précieux, en Ce Lit de Nos Heures…
Ton Souvenir Prégnant, Si Sensuel Bonheur,
Qui baigne Mon Présent de Tant de Ta Tendresse.
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