DE TROP... T'AIMER
DE TROP… T'AIMER
Mes mots t’ont fait souffrir,
Comme je le regrette !
Ils ont osé frémir,
Si ardents en leur quête
Qu'ils n’ont su retenir
Pour te la mieux crier,
Leur soif de t'offrir
Mes tendres voluptés.
Et s'ils ont su aigrir
À l’entame ton cœur,
C’était pour les chérir,
Les choyant trop, tes heures.
Alors, pardonne-leur
Un pareil tourment
Aux si vives couleurs
De fol empressement.
Ainsi parfois, ils s’évadent
Et quittent ma raison
Pour vivre leurs chamades,
Enivrés d’illusions.
S'ils furent indélicats
Oublie leurs envolées
En ton intime émoi
Sachant t’importuner,
Car mon cœur, leur hôte,
Ne sais les condamner
Quand ils tutoient la faute,
Pour Toi, de trop T'aimer.
Lors ton regard
Caresse leur Désir,
Comprend mon désespoir,
Oublie de les maudire.
Je suis en repentir
Humble feu sur ta plage,
Pour ne plus t'envahir
Ni provoquer ta rage.
En de futurs partages,
S'ils doivent advenir,
Je me ferais plus sage,
Garant de ton plaisir.
Sage comme une image,
Invitant ton sourire
En de plus doux ramages,
Sachant autant m'offrir
Mais sous un autre adage,
Sans plus te faire souffrir
De trop fervents hommages
Qui me feraient périr
En provoquant ton ire
Aux percutants orages,
Privant d'un avenir
Nos souffles en ragréage.
Moi, aujourd'hui souvenir
Cantonné à tes marges,
Pour Toi qui y respires
Là-bas, de ce grand large
Où tu voulus partir
Sauras-tu revenir
Pardonnant mes outrages,
De nouveau me sourire
Autrement qu'en mirage
En nouvel avenir
De chatoyants herbages
Que je saurais chérir
Aux vents de tes rivages,
Où, brisant mon martyr
De ton si beau visage
Que je pourrais relire,
J'oublierais cette page
Que je t'ai fait subir,
Aube d'un nouvel âge
En retour de Plaisirs
Où je serais plus sage,
Toujours et sans faillir,
En un autre féage ?
Serais-je encore cette âme lyre
Bruissant en tes feuillages
Où je voudrais fleurir,
À l'aurore d'un autre âge
Sachant nous affranchir,
Vainqueurs de ce naufrage
Car ne sachant périr ?
Tout mon être en fragrances
D'un bonheur qui aspire
Caresse cette chance
De Te reconquérir,
En une autre obédience
Pour un autre avenir
Tant ourlé d'innocence
Que nous serions, grandis,
Tout pétris de confiance
Jusqu'à notre infini,
Si belles joies qui dansent...
À l'envie, pour la vie.
Je suis cette espérance
Nouvellement jolie,
Ses Tendres confidences,
En vers je te dédies.
Si tu demeures silence,
Ne m'accordant un « oui »,
Ce sera Ta romance
Qui fleurira ce lit
De Ta chaude immanence,
Pour l'être que je suis,
Ayant eu cette chance
de T'Aimer dans ma vie,
D'être en effervescences.
Et je te dis... Merci.
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