A TA SOURCE
Aux vents de « Tes » jupons,
Peut-être un peu osé,
Qui susurre « Ton » nom,
Ce poème d’été
Pour fille de Junon.
À TA SOURCE
Mon appétit de roi,
Ma belle colombelle,
Tant à si faim de Toi
Et de tes ritournelles
Qu’il me torture d’émois.
Moi, poète rebelle
Sans morale ni loi,
Qui désire tant « Elle »,
Cette « Elle » qui est « Toi »,
Troublante jouvencelle
De mon si gourmet choix,
M’offrant en balancelle
Sous air de bon aloi,
Frissons de ses aisselles,
Gorge qui se déploie,
Et sourire de pucelle,
« Elle » qui ne l’est pas,
Et qui ose charnelle
Déployer ses appâts
Sous mes yeux d’apparat
Qui ne désirent qu’« Elle »,
Lors « Tu » n’adoubes pas
Ces flammes sacramentelles
De mes élans courtois
Soupirants vers le ciel
Du pays de tes soies
Où palpite l’éveil
De « Tes » chairs, où se noient,
Là où y sourd ton miel,
Mille et un des éclats
De mon désir d’ « Elle »
Irisant mon karma,
Nullement essentiel
Aux soupirs en pavois
De tes intemporels
Et si tendres combats,
Où flammes fusionnelles,
Tu sais franchir ce pas,
L’ultime, qui ensorcelle
Ailleurs, et sous un autre toit,
Ton âme jouvencelle
Offerte en ses abois,
Qui feraient mon Bonheur
S’il s’agissait de moi
Boudé des arc-en-ciels
De Ton orgasme roi,
Tant y boire à sa source, « Tes » liqueurs,
Choierait ainsi mes heures, les plus douces,
Accueillies en ses mousses,
Noyées de « Tes » langueurs.
Et mes incantations
D’amant en dépérir
Se perdent en illusions,
Qui tant me font souffrir…
Aux vents de « Tes » jupons.
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