À L’OMBRE DE LA TOUR…
À L’OMBRE DE LA TOUR…
À l’ombre de la tour j’imagine ta voix.
Source claire, mutine, sous ses murs en pavois
Elle monte, glisse sur tant d’histoire
Sous ce soleil d’été, sur tant de désespoirs
Des âmes condamnées qui y furent prisonnières.
Car ta voix pour les leurs est flamme buissonnière,
Sa douceur gourmande caresse leurs souffrances,
Et, leurs auras recluses, soudain aux cieux s’élancent.
Car je te sais, moi, Fleur de Cœur du printemps, de l’été,
Des couleurs pastel de l’automne empourpré,
De l’hiver, quand son âtre est douillet intérieur,
Du cycle des saisons aux zéphyrs rédempteurs.
Ô, ne sois pas surprise ! Laisse rêver ton temps,
Et accorde au poète qui épouse ton vent
Ce privilège fabuleux de te chérir en vers de soies
Amants de l’encre de Tes yeux, qui coule entre mes doigts.
À l’ombre de cette tour, j’imagine ta voix,
Celles de ces âmes séquestrées qui y souffrir dans le froid,
Car je vécus en de tels murs, incarcéré,
Avant ton doux murmure qui m’en a libéré.
Ainsi, de feu mon Être noir emprisonné hier,
En pulsations d’Espoir, renaissent à Ta lumière :
Murmures de mes sources, brises, Frémissements
Chuchotements d’un souffle qui t’aime tendrement…
Car mon Cœur s’est ouvert
À ton doux firmament.
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