ABSENCES
ABSENCES
Ton souffle tendre défie l’espace,
Mon âme cherche sa caresse,
Lorsque mon cœur s’oppresse
Pour tous mes sens il est Ta grâce.
De longues heures nous séparent,
Je te sais alanguie, percluse de tristesse,
La mienne aussi me blesse…
Mélancolie du soir.
Mais tu es là, toujours ;
Mes bras sont ce berceau
Où ton corps, mon flambeau,
Frémit en son velours.
Serrée tout contre moi
Tu y respires sans crainte,
Émane cet émoi
Qui caresse nos plaintes,
Et mon épaule sent ta joue,
Ta chaleur femme me pénètre,
Tu es tison de tout ton être,
Je suis frissons, mais des plus doux.
En ton absence qui s’impose
C’est ton aura qui me nourrit,
Elle est ton regard qui sourit
À mon intimité morose.
Quelques larmes s’oublient, perles de nos décors
Où nous sommes tous deux prisonnier du silence,
Cruel dictateur, mais malgré son outrance,
En nous brimant ainsi il nous rapproche encore.
Je pense à Toi plus fort.
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