Ò ! BELLE DU MAL ARDENT ! SUR CETTE PLAGE...
Ô ! BELLE DU MAL ARDENT !
SUR CETTE PLAGE…
Fruits mûrs de ta beauté
Au Désir dévolus,
Joufflus à satiété,
Surgissent de tes nues
Ces seins à câliner
Si diablement émus,
Que j’en goûte éthéré
L’aréole ventrue,
Cette belle effrontée
Aux portées incongrues
Imprégnée des clartés
Aux entremises crues
De leurs tétons dressés
En plaisirs absolus,
D’amour, qui sut griser
L’improbable vertu
Dont je m’étais paré,
Soudain si superflue,
Implosant en mêlées
D’arcanes dissolus
Qui voudraient honorer
De mes baisers goulus
Ces tétins inspirés
Aux Désirs ambigus
Aspirant mon acmé
De mâle au tendre rut
Bellement fantasmé
Hors gestes saugrenus
En rêve d’hyménée
Où je me sais perdu,
Au point de griffonner
Ces phrases incongrues
Flattant ces bouts aimés
Si diablement émus,
Que j’ai vu bourgeonner
En fugace entrevue
Chaudement imagée,
À présent révolue,
Amante énamourée
De ton regard qui lut
Mon trouble déclaré
À si belle inconnue
Qui tant sut m’irradier
De Ta beauté aiguë,
Et du charme félin de son sublime halo
Enivrant ma cornue, d’où surgissent ces mots
Écuyers de mon être affidé de ton corps,
Poète en cette nuit, qui te caresse encore.
Je n’ajourne pas leur départ,
Peut-être est-il trop tôt ? Je les écris si tard !
Pour que leurs pas pressés rejoignent ton logis,
En ces premiers émois de mes Tendres écrits.
Les découvrant, demain, pense à moi « Prétendant »,
Tant de Toi suis-je épris, ici, et maintenant !
Confiant à présent ma prière au grand œuvre,
Je m’en remets à Ton Désir ; pour preuve,
Tout de lui d’émoi tend
Le mien qui T’espère tant
Pour noyer en Tes yeux,
Mes incendies fiévreux
D’ivresses pour Tes cieux
Dont je suis Amoureux,
Ô, Belle du mal ardent
De ce regard amant
Qui brûle pour Tes feux…
Tout en me consumant.
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