À L'HORIZON DE MON TOURMENT
À L’HORIZON DE MON TOURMENT
Suspendue aux rives du néant
Mon âme scrute un horizon
Où les couleurs de ma raison
Feraient l’amour avec le temps.
Mon cœur, hier dans l’insouciance,
Tu gambadais ivre de vie
De l’aube claire jusqu’à la nuit,
Puits d’émotions depuis l’enfance.
Dans ton ciel qui fut aurore
J’ai vécu délicieusement,
Premiers troubles, premiers serments,
Émois, désirs, envies encore.
Ton soleil atteint Mon zénith.
Il illumine mon chemin,
Bonheur facile, un peu mesquin,
Où la mélancolie s’invite.
Aujourd’hui, las, tu soupires.
Tu pleures des larmes de mon sang.
Mon Être inquiet compte les ans.
J’ai peur, je ne veux plus vieillir.
Vides comme l’ennui sans fonds,
Étendues sombres sans rivages,
Tes heures rythment ainsi mon âge,
Tristes compagnes, terne illusion.
Perdue sur un vaste océan,
Frêle vaisseau de sensations,
J’espère l’île de tes passions
À l’horizon de mon tourment.
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