TON LICENCIEUX RÉVEIL
TON LICENCIEUX RÉVEIL
J’épouse tout ton Être de mon Être tout chaud et fécond sur ta peau ; de mes doigts, j’effleure ses décors, Tes Trésors. J’en éprouve les grains, moelleux et chauds comme la vie, et mon souffle s’oublie sur ta nuque qui dort. Et le tien, sigisbée, harmonieux, apaisé, d’une finesse exquise sourit à leurs caresses aux hardiesses infinies, frôlements langoureux, découvertes d’envies. De rêves encore baignée, engluée du sommeil qui précède l’éveil, tu soupires et gémis, et parfois tu glapis, presque comme par inadvertance. Ton Désir inconscient bourgeonne lui aussi en deux perles de sang gorgées d’irrévérences, émergences brûlantes d’un réveil sulfureux qui s’annonce de feu et sait la volupté des frôlements de l’homme, quand Son Désir Puissant, celui du fol amant qui te convoite et qui T’attend, se tend pour Te chérir. Me tarde ton réveil qui se refuse encore ; le retiens-tu vraiment, ou bien éprouves-tu mes impatientes vues qui piaffent en leurs alcôves ? Car, se libèrent aussi, en Ta conque marine, ces flux de fièvre ardente aux perles inconvenantes tellement vénérées, tant désirées par le bel hyménée de ma virilité pour Ton huis impérial qui annonce déjà, en prémices d’ébats, débordante d’envie, ton exultante divine jouissance, là, en l’intime creuset de Ton mystère féminin qui palpite d’émois en humide rosée. Le cosmique compas de tes cuisses mouvantes baille lascivement, et ondulent tes reins comme en accouplement, celui d’un songe fabuleux où tu t’offres, féline et possédée, aux attributs d’un dieu qui pénètre ton âme et confie à ma main l’illusoire privilège de se croire l’artisane du plus originel des tourments arc-en-ciel de ton orgasme flot, qui explose soudain en sanglots de bonheur. Et tu ouvres les yeux, étonnée d’être ainsi, noyée de ton plaisir volé à ta nuit qui s’achève, et ta bouche gourmande quémande mes baisers. Lèvres, langues mêlées, nous communions enfin, trouble passion, fièvres sans nom qui ensemble s’oublient en l’amour libertin de ce petit matin, où mâtine, mon âme vient s’offrir, tout comme moi à Ton Plaisir, au plus intime de… Ton Sein.
Et, comme j’aime à Te l’écrire en ce petit matin, aussi mâtin coquin que ne l’est Mon Désir pour Ton Flot Féminin, oh ! Mon Aimée, Ma Muse Lyre, Mon Doux Secret qui me délivre, par Qui Tu es et Tes attraits, de mon marais… Que Tu Sublimes.
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