ILLUSION TENDRE MUSE MARINE
ILLUSION TENDRE
Étends-toi, ferme les yeux très doucement, et Muse, détends-toi.
Laisse tourner le monde, là, tout autour de toi. Oublie le bruit. La chaleur t’étreint et la porte de ton intime s’entrouvre sur un sur un filet d’azur brûlant. C’est l’été, je suis là, mais tu ne le sais pas.
Je suis tes mains, légères et douces, langoureuses, que tu poses sur tes seins aux mamelons érigés de désir, aux galbes frémissants sous ma caresse d'homme absent.
Mais, je suis tes mains ! J'aime tes seins, et elles s'enhardissent, vivent de mon émoi en caresses à peines effleurées. Elles se font berceaux plus doux que du velours où deux fraises de sang se tendent de plaisir, électrisent ta peau. Elles deviennent amantes de tes fruits qui se donnent, elles te font l’amour, ce sont les mains d’un homme.
Je roule tendrement entre mes doigts subtils (Les tiens parlent pour eux.), tes tétins cupidons, chauds comme la vie, dressés comme l’envie, comme l’envie d’un homme. Et ta peau tremble d’émotion. Longtemps je joue ainsi, au bord de ton extase, et, sur tes lèvres douces je dépose un baiser sur un soupir naissant.
De ton sein droit, je quitte le décor. Tel ruban de soie, ma main épouse les contours de ton corps, glisse, subtile et tendre vers l’abîme secret qui l’attend pour frémir.
Et tu es belle ainsi, une main sur ton sein, une autre réfugiée en ton mystère de femme. Et tes mains sont les miennes, elles ont faim de Toi, de ta passion femelle.
MUSE MARINE
Gracieuse libertine !
De ton âme éthérée
Frissonne le désir,
Brûle l’art d’aimer,
En ivresses marines.
Ton regard de braises
Enflamme ainsi le vent.
Fraîcheur des embruns,
Impétueux volcan,
Mer de feux, fournaise,
Et l’écume frémit !
Ton plaisir aérien
Vibre ainsi dans l’azur,
Émotion de satin
Sur l’onde de son cri.
Tu nourris l’océan
Où résonne ton Être.
Et rayonne l’envie
Où ses vagues s’écrêtent,
Ivres de ton tourment.
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