REVEIL
RÉVEIL
Et ton sommeil s’éteint
Déesse de l’Astrée ;
Langoureuse alchimie
Dans L’aube du matin,
Troubles égarements
S’insinue le désir.
Il épouse ta peau
Et caresse son rêve
Où vogue ton envie,
Coquillage de sang
Ondoyant sous ses vagues
En bel émoi naissant
Dont tes mains sont les flots
Qui inondent ton être,
Ces algues qui ondulent,
Lascives courtisanes
En abysses profonds,
Entre nymphes diaphanes.
Et tu tends ton plaisir,
Houle des voluptés
Des fruits mûrs de tes seins,
Et de tes reins cambrés,
Vers le firmament
De ton ivresse exquise,
Que tu offres à l’instant,
Sur les frises d’un vent
À la divine emprise.
Et tes paupières s’éveillent
Aux souffles des embruns
D’une tendre innocence,
En océan des sens
Apaisés et sereins
D’humaine jouissance.
Et ton sourire de femme
Enlace cet oubli
Que tu offres brûlant,
À cet espoir fervent
D’un amant qui gémit,
Immolé en ton sang
De jour comme de nuit,
Trop loin, mais si présent,
Que je m’incarne en lui.
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