NIAISERIES DE POÈTE ?
NIAISERIES DE POÈTE ?
De « Ce » Champ de Bataille,
Où chaque vie combat,
S''impose ce constat
Qui m’apparaît sans faille.
Bien que vomies par tous,
Nobles comme manants,
Mille rages éructant
De haines dont ils toussent,
Des plus folles aux retorses
À se laisser dompter
Par l’agressivité
Qui ronge leurs écorces
Et dissout l’Espérance,
Se lient pour approuver
De leurs civiles portées…
Ces tortures qui s’élancent
Sous galops effrénés
De chevaux hennissant
Tels leurs maîtres hurlant,
Jusqu’à y quémander,
À ces seigneurs hautains
Qui pourtant les méprisent,
Leurs rugissantes emprises
Aux règnes adamantins.
Ainsi, chacun se bat
Avec la peur au ventre
Où l’horreur se concentre,
Où l’Honneur est… Trépas.
Quand enfin la bataille s’achève,
Les morts y sont pleurés.
Les survivants blessés,
Dépouillés de leurs rêves
De belles Égalités
Jurent alors à jamais
De bannir ce forfait
Briseur d’Humanité ;
Peut-être ! Cependant…
S’en trouve-t-il changé
En son âme éprouvée
Par ces larmes de sangs
L’Homme qui s’est laissé
Déchiré par l’Horreur ?
Entaché de rancœur…
Il voudrait l’oublier.
Or, Notre Humanité,
Elle, bat toujours le fer
Pour fourbir autre Guerre
Qui saurait la sauver,
Et serait la Dernière
D’un monde sacrifié
Lancinant d’âpreté,
Si gourmet de Lumières
Dont il veut s’abreuver,
Èves de nouvelles ères
Éradiquant ses terres…
De combats meurtriers.
Vœu pieux, penserez-vous !
Fort improbable au demeurant,
Tant hommes et femmes s’épaulant
Ensemble tissent nouveaux jougs
De leurs ego égratignés,
Nourris de leurs ressentiments
Propices aux malheurs récurrents
Et aux sueurs irraisonnées,
Recrues habiles les convoquant
Encore, à ces combats sans fins
Concassant leurs destins,
De haines les gorgeant,
Tous, quels qu’ils soient,
Nobles où indigents,
Et toujours Grands Perdants,
Quoique certains… De leurs Bons Droits.
Et ainsi va la vie !
De luttes en cortèges,
Suivant même manège,
Que pourtant l’on maudit,
La Guerre est l’Avenir
De l’homme… Qui s’y plie,
Persuadé qu’ainsi
Il évite le pire :
Mourir demeurant coi
Face à Cette Faucheuse
Aux instincts de tueuse…
Pour la Paix de ses pas.
***
Rares, il demeure cependant,
Au sein d’un Monde Heureux,
Mille aèdes joyeux
Souriant sous les vents
D’harmonies saisissantes
Qui font l’Amour aux jours,
Aux Nuits pleines d’atours,
Aux vies… Qui ne sont pas méchantes.
Niaiseries de poète ?
Mes vers ici s’invitent !
Choyant votre visite
Je vous offre Leurs Quêtes…
Et ce qui Me nourrit :
AMOUR et POÉSIE.
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