L’ATTENTE, PUIS… TES MOTS !
L’ATTENTE, PUIS… TES MOTS !
Je sais, en octets secrets
Aux ondes chaudes et doux velours,
Tels Tes yeux sur leurs contours,
Mouvantes flammes en Ton creuset,
Tes mots, voluptueux arpèges.
Le temps s’étire, si lentement…
Comme il me tarde en mon tourment
D’y déchiffrer leurs sortilèges.
-/-
Foule de mes amis arpente les chemins
D’un pays de douceurs, et d’efforts,
Aux fragrances d’automne, brunes, pourpres et ors.
Je souhaitais être seul, j’ai déserté leur sein.
-/-
En son adret au fronton tourmenté
Une écore dentelée de nuances princières
Joue de ses ombres et ses lumières,
Telle mon âme suppliciée.
Abrupte profondeur,
Paysage superbe,
Phébus l’exacerbe
Et irise mon cœur.
Or, j’attends encore, avec langueur,
Cette heure bénie de mon retour,
La leur, à la tombée du jour,
Qui noiera de douceur
Mon regard impatient.
Car, Tes mots alors m’enivreront,
Mes émois vibreront,
Flamboiera mon présent
D’épistolaire folie.
Je humerai leurs sens
Aux subtiles nuances,
Ton parfum, Tes envies…
Ainsi, nourri de Toi
Je pourrai m’endormir,
En mes rêves Désirs
Tu seras en mes bras
Tout contre Moi…
Lovée.
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