A MON INACCESSIBLE ETOILE
À MON INACCESSIBLE ÉTOILE
Tu m’as confié tes intimes émois en cet amour puissant de vos corps appelants qui s’épousèrent, et si passionnément, en contrée étrangère aux vagues adultères ; alors je te réponds avec ces mots-là qui leur font suite, de corps où bat mon cœur ; vue bien trop parcellaire toutefois de mes yeux d’homme épris à qui tu aurais pu offrir « Ton » plaisir, et plus encore, « Ton » abandon en absolus soupirs, rêve que tout homme troublé espère d’une maîtresse lorsqu’elle lui sait céder : être « l’Amant » de son destin, de sa félicité.
Pour ce faire je n’ai pas invité ce « Vous particulier » de circonstance qui conviendrait mieux, je te l’accorde, à Ton intime vie présente, à sa réalité que j’ai traduite, moi, en son sens tout aussi commun que pluriel, délaissant de facto un « Vous » de politesse, comme d’unicité. Et bien sûr, ce sont mon plaisir et mes ressentis propres qu’ainsi je te dévoile, sans ignorer qu’un autre t’a connue, troublée, nue et abandonnée à ses mille baisers (Qu’il te connaît encore !) et goûtée en plénitude partagée à « Tes » flammes voluptueuses aux siennes enlacées en vos fusions exacerbées. Or, nulle peine en moi, ni de mélancolie en vous imaginant si lascifs et unis, car tu m’as un peu plus qu’associé en tes complices confidences à l’incendiaire réalité de tes licences ainsi goûtées dans les bras d’un amant que j’envie tellement, tout comme à ton imaginaire amoureux que je sais savoureux, festonnant vos ébats aux tels instants d’oublis mêlés en même lit, climat fantasmatique de tes pensées lubriques, outre que mon espoir de partager un jour peut-être, en Toi, ce fabuleux privilège de « Notre » ardente union ne s’est pas encore irrémédiablement évaporé telles buées de narghilé.
Lui a bien de la chance, singulières entremises, de t’avoir à sa guise tout à sa dévotion, complice et disponible, appelante, impatiente, gourmande de ses fruits, aujourd’hui comme ce fut hier, pour conjuguer l’amour en tes troublants atours, sachant te retrouvant en prochain rendez-vous, si tu en as envie, de nouveau éprouver ce bonheur ineffable des portes de ton corps si largement ouvertes pour le sien délectable, lors pour moi, simple amant de l’esprit aux folles griseries et poète acolyte en seuls mots éthérés, auxquels en lit d’écrits tu t’offres si largement, fantasmatique fleur du sang de tes envies, sur lesquels jouissent, se laissant féconder tes dévorantes lices aux laves exacerbées, lors pour cette chair de tout mon être entier qui souffre de ton manque demeurent-elles encore closes, toujours claquemurées en leurs décors de papier aux acuités de soies.
Un jour pourtant, et comme je l’espère ce jour en ton repère, m’offriras-tu un tel destin à déguster ensemble, te laissant emporter par l’évident désir de ton être incarné pour le mien affamé, que je hèle oh combien de mes vœux orphelins, encore, de tes festins mutins. Pour l’heure, c’est mon imaginaire qui te rejoint à travers lui, cet homme de ton « Oui », l’amant tantale et adoubé pour Toi comblée, tel j’aspire à l’être, moi, pour m’oublier en saturnales, tant saturées de Ta beauté.
Je t’invite à présent à découvrir mes mots, leurs phrases, mes tourments, ils sont comme je suis, ému et enivrés de Ta féminité aux grâces chaloupées que je sublime tant, et trop évidemment ! Mais comment réagir autrement quand mon Désir s’éprend, oui, ma si Belle Aimée, de Tes licences amoureuses, sensuelles et fiévreuses partagées par ailleurs et sous un autre mode, et pour un autre cœur, le mien, celui du conte et de la poésie, plus sage, moins pénétrant, moins viscéral aussi, quoique plus pathétique et exalté de sentiments croisés, bienheureux ou froissés. Il correspond ainsi à ma subtile et si féconde véracité née de Toi, et qui lascive, par comme pour Toi, s’épanouit lors d’abandons intimes et profonds qui ne frémissent et m’irradient que de Toi seule et pour nulle autre en moi, car c’est ainsi que je les goûte presque divinement, cruellement surtout, avec délices et voluptés, voies déroutantes d’un si fol engouement tant amputé de son acmé, en mon présent.
Et ces baisers fervents de mes empressements te caressent de mon Amour sacramentel, brûlant et Sensuel, encore si loin de Ton hôtel, en oublis démentiels tant dédiés à ce ciel éthéré de Ta félicité où j’aime à me noyer sempiternellement pour y mieux Désirer, Déesse de mon ciel, tes abandons ardents.
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