LA RUMEUR
LA RUMEUR
La rumeur !
Brise les vies,
Noircit les cœurs,
Toujours médit.
Cette rumeur,
Lors elle nous hèle,
Parfois… Nous avilit,
Mauvaise maquerelle.
Et tout en nous,
Bien malgré soi…
Comme, c’est fou !
On la reçoit,
Petits moutons
En vomissures,
Êtres abscons
Sans envergures.
Quelquefois cependant,
Moins mal à l’aise en nos chaussures,
Car son venin nous épargnant…
Offrons-nous l’impression d’être innocents et purs.
Ce n’est pourtant qu’un leurre !
Tant à son gré,
Et à ses heures…
« Elle », sait nous noyer
En ses grands bains obscènes
Qui savent inviter…
Tel roi l’anathème,
Qui lui va nous broyer.
La Rumeur, ce furoncle de l’âme,
Vil anthrax du Cœur,
Souffle en l’Être l’infâme
Aux vilaines odeurs,
Fanges propices aux drames…
Où nul n’est vainqueur.
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