L'ELAN
L’ÉLAN
Muse de mes soupirs,
Tant j’aime te chérir
Qu’en profession de foi
Mon âme ivre d’émois
N’aspire qu’à écrire
L’épanchement de mon Désir
Sur ce papier de soie
Qui est ta couche à Toi,
Où chaque lettre est un baiser,
Chaque phrase un été,
Chaque virgule une émotion,
Chaque poème un abandon…
Et mes rêves sont bleus
Aux rives de tes yeux,
Et mon cœur sourit
À l’orée du pays
De cette vie nouvelle
Où tes odes me hèlent,
Car fusent en son éther
Mille éclats de Cythère
Que l’amour interpelle,
Et que Ta grâce étreint.
Lors, mon néant s’éteint.
Mille rais flamboyants
Réchauffent son tourment,
Mille empires exquis
Caressent ma folie
De leurs mille effusions
Festonnées de passion
Invitant à frémir
Ton désir de jouir
Tendrement en nos bras,
Amants de doux combats
Qui ne sauraient blesser
Tes délices à m’aimer,
Moi qui n’aime que Toi,
En si troublants ébats
Que je veux m’y noyer
Pour ne plus te quitter.
Quelle folle espérance,
En mon cœur qui s’élance !
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