L'APPEL DES CORPS
L’APPEL DES CORPS
Ardentes mélodies,
Frissons divins d'envies,
Va et viens,
Jeux de reins,
Rosée en ton calice,
Vénus en Toi s'immisce.
Poèmes sybarites,
Charnels refrains
De jeux de mains,
Gestes in extenso,
Passion hors des frontières
Du plaisir, de l’instinct,
De nos pulsions premières
Sublimes égéries de muses cantatrices.
Concupiscences salvatrices,
Mélopées, ivresses et moiteurs,
Peaux qui exsudent leurs sueurs,
Baisers, lippées,
Bouches scellées…
Phalanges aèdes d'homme épris,
Maestrias in fine
De maestro tant inspiré
Par suprêmes supplices
Aux douceurs dévoyées,
Amantes digitales
Des résonances nues
Aux galbes sans vertu
D'une femme tantale
Qui fond sous leurs ferveurs.
Jardins secrets de nos délices,
Symphonies crescendos,
D'abandons en credo !
Fièvres en libations,
Regards de feux,
Cœurs irradiés,
Corps ignitions,
Licences et voluptés
De nos désirs mêlés
En leurs lubricités,
Et nos âmes enfin osent
Leur fusion qui explose
Nos êtres transcendés
Que notre Amour caresse
De ses ardentes liesses
Aux ferventes ivresses
Qui noient en ton pertuis
Les plus fauves promesses
De ma source de vie,
Jaillissant en son lit
Tel philtre d'allégresse.
Haleines qui s’éprennent,
Souffles, halètements,
Puis, soudain…
L’extase, Souverain !
Nos sens assouvis,
Incendiaire immanence
Fruit de nos jouissances
Épousant nos envies,
Notre Amour en étreinte,
Et de corps et d'esprits,
Rejoint ce paradis
Par nous seuls connu,
Où nos plus folles plaintes
Irradiées d'absolu
Absolvent nos vertus
Qui ne seront plus saintes.
Il y eut Toi et moi !
Festin de chairs,
Idylle consommée,
Il y a Nous, en Faims,
Enlacement suprême
Nous ne sommes plus qu’un,
Subtil point sacré
Sur « l'I » du verbe Aimer,
Voyelle immaculée
Que couronne l'éther
De nos félicités…
Tendrement enlacées.
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