IL EST UN VERBE…
IL EST UN VERBE…
Je suis ce libertin
Gourmand de Tes attraits,
Ce mâle qui a faim
De Tes replis secrets,
Ce possédé sans fin
De Ton charme discret,
Mais, qui sait turlutin
Enflammer mes harnais
De soudard mâtin,
Qui pour Toi se soumet
Aux jeux de Tes desseins
De Belle qui me plaît,
Et me séduit si bien.
Reître je me complais,
Baroudeur me convient,
Je ne suis donc valet
De tes appâts coquins,
Mais amant aux sonnets
Qui chantent ses refrains
Pour Ton corps qui renaît
À ses émois lutins.
Ainsi, je suis Ta bête,
Irrépressiblement
J’apprends à Te Connaître,
Sous tous Tes téguments,
Par l’entremise
De Tes atours
Qui tant T’irisent,
Que je savoure
Ô ! Mon Éprise.
En fol émoi, toujours,
Tu m’électrises,
Belle de jour
Aux nuits d’emprise
En pleine cour,
Et friandises
Qui choient Tes jours,
Et noient Mes frises,
Ivres de Toi, Toujours,
Gorgées de Tes surprises
Aux blasons de velours,
Qui prennent corps et luisent.
Vais-je Te faire l’Amour
En mille gourmandises,
Plus osées, sans détour,
Aux licences exquises
Et folies décuplées
De nos plus crues franchises
Aux instincts libérés,
Comme aux tabous, permises ?
Car je suis ce pendard
Qui ne sait réfréner,
Quand tu offres à Mon dard
Tes Désirs débridés
Aux instincts lupanars,
Que Tu sais impulser,
Car Tu n’en est avare,
À Mes sens acérés
Et mon sang qui s’égare,
Pour y mieux immoler,
En sacrifice rare
Ce « NOUS » exacerbé,
Né d’un fruit du hasard.
Je veux me perdre dans Tes Chairs,
Et en Tes jus batifoler,
Tendre mon vit qui Te vénère
Au plus secret de Ta Psyché,
Baiser Ta fleur comme à la guerre,
Ivre d’élans dénaturés
Pour T’embraser, Ma Cavalière,
Que tant j’aime monter,
À la hussarde et condottiere
Pour mieux encore T’inséminer
Ces feux puissants, brisant l’austère,
De Mon Plaisir qui vient fuser
En Ta matrice charpentière
Sachant tous deux nous apparier.
Il est un verbe qui se décline,
Et signifiant au plus haut point,
Pour désigner ce qui m’incline
À T’écrire ces mots de ma main,
Ô ! Ma Sublime,
Ma Muse Aimée qui vit si loin ;
Mais je le tais, tant il opprime
S’il se libère clamant sa faim
Lors l’impossible prime,
Pour unir deux destins,
Ô ! Ma catin Divine !
Car avec Toi je suis si bien,
Que ce verbe qui se devine,
Quoique muet, est Notre Lien,
Il Nous mâtine
En Nos matins…
Et soirs qui riment
Avec Demain,
Mon Amantine !
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