BALLERINE DE LA PASSION
BALLERINE DE LA PASSION
Mon ciel, affable ce matin à l’heure de mon réveil, m’offre ses feux de l’aube en une paix sereine qui butine mes heures de ses plus beaux « Espoirs », amis des jours heureux chassant mes idées noires. À elle seule cependant cette paix ne suffit à combler l’insondable silence qui en moi s’est tapi en ce lit d’une nuit vaporeuse, infinie, où longtemps j’ai erré, si elle n’invite aussi, généreuse allégresse couronnée par Phébus, les flammes d’une vie autre, nouvelle et jouvencelle qui en quémande tant et en demande plus pour terrasser l’ennui de cet étiolement, où hier contrit, mon Être en son entier soumit à ses forfaits, croupissait en ses hardes.
Or, sous ces feux singuliers de l’astre souverain, qui céans me sourit, ne se sentant plus orpheline en son rayonnement d’originelle générosité parturiente dès lors qu’elle se libère de son cachot austère, parée d’un bel habit aux précieux décors, mue-t-elle, cette Paix de l'Aurore, sitôt ayant franchi ces portes embuées de rêves contrariés, en Plénitude Reine tutoyant l’absolu des plus lestes essors épousant ces transports aux si prégnants trésors amants des plus intimes aspirations d’un cœur aux désirs les plus amples, aux envies les plus folles, et les plus sages aussi, de l'Être qui avance, qui espère et qui danse,
Ainsi, alors que musardant je noircis ces mots francs sur l’errant parchemin de ma vie, mon regard apaisé, celui de l’intérieur, caresse cet espace, diffus comme infini, où l’on voit loin… Où rien, mais qui alors se mue en cet ami charmant de ce nid fort douillet où l’on aime à flâner pour se mieux retrouver, avant de repartir, défiant ses tourments, à l’intime conquête de qui l’on est vraiment,
Alors, rares et délicates arabesques de volutes célestes sur cette immensité d’une vierge fournaise, tel vibre un mirage, une ombre de lumière, ardente s’il en est, frémit sur l’horizon limpide et cristallin de mon petit matin, à égales portées convergentes et complices, de Nos secrètes vues : « La Sienne », loin là-bas, tellement loin, si loin de moi ! Ici la mienne, qui ne décroît, et bien plus près qu’« Elle », ne le croit, au faîte toutes deux d’un arc-en-ciel aux transparences ensorceleuses qui s’enlacent et s’embrasent en volutes de Grâce sous l’Astre éblouissant au zénith puissant, qui aime à nous choyer, joyau pur d’un azur surgit des abysses des cœurs de deux êtres surpris par son incandescence, intense et bigarrée, aux nuances éthérées si amplement, et ensemble mêlées à ces voûtes célestes d’un Bonheur affiché jusqu’à Son Éminence, là, où s’épanouissent les émois incarnés qui lient ainsi leurs heures en une unique Aura toute brodée d’Amour aux si tendres allégresses lors leurs deux cœurs se donnent, confiant au firmament auquel ils s’abandonnent, « Leur Passion d’Amants », Céleste Ballerine qui gaiement virevolte sous ce dôme onirique où fleurit l’Espérance de leurs âmes Câlines.
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