AU FER ROUGE
AU FER ROUGE
Tu as marqué mon âme de ton sceau.
Dans le brasier de ma passion,
Rouge, couleur de Ta fusion,
Ton empreinte a brûlé ma peau.
Elle a incendié tout mon être,
Gravé Ton nom dans le lit de mon sang,
Et dans mon cœur, intimement,
Tu ne sauras plus disparaître.
Ma souffrance a rongé toutes mes émotions,
Je ne sais plus vibrer, d’un regard, d’un sourire,
D’une voix qui appelle, d’un mot en devenir.
J’ai épuisé ma peine en vaines illusions.
Aujourd’hui, au cadran de mes heures,
S’il en est qui résonnent encore tendrement,
Qui espèrent un peu, du sort, un jeu charmant,
Elles ne revêtent plus d’enivrantes couleurs.
J’ai délaissé pour Toi, un monde poussiéreux,
Je n’y suis plus qu’une ombre, qui erre, qui soupire.
Oubliées de l’amour, les ailes du désir !
Si elles m’emportent encore, elles ne sont plus de feux.
Hier, malheureux, j’ai égaré mon innocence.
Je l’ai abandonnée, fanée, au seuil de ton départ,
Et dans mon cœur blessé, paré d’une ombre noire,
J’ai délaissé l’amour, si pur, de mon enfance.
Alors, au gré du vent, sur l’onde d’un bonheur,
Je cueille le printemps lorsqu’il est en bourgeons,
Déguste les douceurs des sens en effusions,
Et je souris au monde… Lorsque mon âme pleure.
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