TRIPTYQUE
TRIPTYQUE
Ce blanc immaculé sur ta peau de luxure…
Et ce velours d’ébène intensément moiré…
Ce pourpre et ces guipures finement ciselées…
Cet or sur ta toison où ton désir murmure…
Que tu es belle ainsi !!!
Amoureuse, alanguie,
Vénus épanouie.
L’océan de tes yeux, et, en leur profondeur
Les secrets de ton corps, ceux de ton cœur aussi,
Encore de ton âme toute parée d’envies,
Et sur tes lèvres feues ton sourire enjôleur…
Que tu es belle ainsi !!
Tes aubes et tes nuits,
Radieuses, m’irradient.
En tes lointaines nues frissonne, capiteuse,
Ton haleine fleurie aux fragrances épicées,
De ses effluves ardents si tendrement ouatés
Je cueille Ta buée en mâtines pulpeuses.
Que tu es belle ainsi !!!
Doux souffle de ma vie,
Libertine égérie.
Ainsi…
Ton corps sourit,
Muse jolie.
La lingerie qui te sertit,
Aussi,
Quand tu jouis
À bout d’habits,
Là, en ton nid,
Nue sur ton lit,
Épanouie,
Ivre du fruit
De ta folie,
Où mon envie
Jaillit.
Je suis ce vit
De l’orgasmie,
Ma mie,
Que tu sertis
En ton pertuis
Gorgé de vie.
Je suis ce fruit
D’un incendie
Sans interdits,
Qui te ravit.
En ce pays
De rêveries
Qui nous unit,
L’amour s’écrie,
S’il ne se dit,
Où se dédie ainsi,
En mots amis
Aux harmonies
D’esprits
Lapis-lazuli,
Haleines mélodies
Aux désirs affranchis,
Noces et galanteries,
Cœurs qui s’apparient
Pour corps qui se lient
En si complices nuits,
Aurores, et rapsodies
D’envies
Si noblement serties
De si Belles Alchimies,
Propices à Nos Folies.
Un temps, ce fut ainsi !
Tu T’offris à Ma vie,
À Ta vie je m’offris.
Et je suis né de lui,
En Toi qui as cueilli
Sous Ton Doux ciel de lit
Mon souffle pour… Ton cri,
Ta Fleur, Mon Embellie.
Puis, Ce grain a sévi !
Lutine nostalgie…
Toi et tes mots, me manquent.
Mais… Ton manque chasse l’oubli
Sur ce chemin du temps
Qui emporte ma vie
De printemps en printemps,
D’étés en hivers gris.
Écume en ma calanque,
En intime pays,
Toi et tes mots me manquent…
Ainsi.
Tu ourles mon esprit
Des caresses d’un temps
Où je cueillis Ton Fruit,
Qui psalmodia Ton Chant
En Mon âme Anoblie.
Aujourd’hui sur ma sente
Où ton souffle, sans bruit,
Mais pour toujours m’évente…
Fleur garance, mélancolie,
En ces heures de Ton manque,
Amante encore, Tu me souris.
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