SUPPLIQUE À MON AIMÉE
SUPPLIQUE À MON AIMÉE
J'ai tant de mal à dompter mon émoi,
Mon envie parturiente pour ce Cher verbe « Aimer »,
De contraindre mes bras à ne pas T'enlacer
Pour lutiner Ta bouche et y boire Ta voix.
Tout mon corps à mon cœur jalouse son essor,
Me réclame son dû, chair sacramentelle
Il sait me refuser ces flammes passionnelles
Dont Tes feux brasero attisent mes transports.
Je demeure orphelin d'une part de mon Être,
Celle qui choie Ta vie et ouvre mon regard
Sur ce monde nouveau enrubanné d'Espoir,
Où tu m'as révélé, où je saurais renaître
Si cette nature vraie qui brûle ainsi ma chair
Savait Me libérer de ces carcans anciens,
Où jadis pourtant je respirais serein,
Aujourd'hui devenus bourreaux d’Intime Terre.
Je ne saurais M'offrir à Toi, que J'aime Tant,
Qu'en ces instants fugaces entachés de mensonge,
Où je ne serais pas ce galant de Tes songes,
Celui de Ton bonheur et de Mon firmament.
Pourtant, en ta lagune
Si amant je ne suis
Conserve en Moi l'Ami
Qui vibre sous ma plume.
Garde-lui Ta Tendresse,
Un peu comme un cadeau
Écris-moi quelques mots,
Demeure Ma Princesse,
Offre-Moi Ton Écho.
Enivrons-Nous parfois,
De nos troublants appâts
Qui nous chavirent l’ego,
Enlaçant sans nos bras
Durant quelques secondes,
Éthérées mais fécondes
Nos Âmes en ébats
Qui font l’Amour au monde
Où s’épanchent nos joies,
En Nos Cœurs qui sont Rois
Quand Nos corps se morfondent,
Eux, de ne l’être pas,
Ou alors de si loin,
Car encore orphelins
De nos chairs sans voix,
Souffles incandescents
D’étreintes énamourées
Au Destin contrarié
Zéphyrs d’un océan
Séparant deux amants
Aux Désirs torturés
Souffrant de ne s’aimer,
Contre marées et vents,
Que romantiquement.
Or, pour Toi et Moi,
Quel bel Émoi
De Sangs… Pourtant !
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