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PUIS… VOUS AI-JE RENCONTRÉE… VOUS !

Oui ! J’ai rencontré un soir en rentrant du labeur, formant si peu de phrases épinglées là, sur mon écran d’espoir, quelques mots seulement, mais qui étaient… « Les Vôtres » ! Ils me furent « Délices » ; et mon cœur, qui seul soupirait depuis longtemps en son néant, soudain battant plus fort les but à grandes gorgées pleines, bien plus qu’il ne les lut. Ils hésitaient pourtant, timides encore, à traduire clairement la prévenance exquise que votre âme, en partage, dédiait à mon endroit, et que j’imaginais, moi, à la mienne déjà promise.

J’ai donc sur l’instant répondu à vos lettres égrenées, comme me le susurrait l’ange de mes pensées. Puis, troublé plus qu’il ne l’eut fallu, j’ai éteint à regret ces ondes flammes et Feux qui me reliaient, complices, à cette toile abstraite et néanmoins palpable en sa réalité, fut-elle subjective, d’un monde virtuel tissé d’humanité s’avérant à présent essentielle à mes vœux, car liant mon avenir à ce proche futur qu’en moi je sens frémir de ces secrets désirs confiant leur devenir, autant surpris qu’heureux, à ce don impromptu qui me tombait des nues, le « Vôtre », que je venais, si ému de vous lire, juste de découvrir.

En faim, j’ai attendu, fébrile, ce lendemain déjà trop loin pour venir aux nouvelles, et découvrir peut-être, ce qu’une main, la « Vôtre » encore, là-bas, confiait à « Vos » mots, pas encore attendris mais interrogateurs, ne se refusant pas, qui répondaient ainsi, déjà ensorceleurs, à tous ceux que j’avais la veille saupoudrés pour au moins « Vous » surprendre. Dès lors, mes lendemains, tous, toujours plus impatients attendirent leur cadeau, celui de « Vos » Doux mots. Ainsi, trames et chaînes confondues en canevas d’ivresses, une étoffe de sèves nous donna rendez-vous, de soirs en soirs toujours plus tendres, puis d’heures en heures tout en langueurs, toujours plus empressées, toujours plus dentelées. Puis… Ce fut l’amorce d’un baiser aux virtuelles caresses, que « Nous » savions… Oser.

Notre conte a vécu depuis ce temps de grâce où aucun rendez-vous n’a uni nos regards. Et ce fut en désert que mon âme a erré quand la vôtre s’en fut me laissant orphelin de votre Charme Aimé. Ces flammes des beaux jours aux espoirs partagés avaient, si promptement, pour nous deux condamné en votre cœur blessé par secrètes douleurs, ces puissantes clartés qui de « Nous » étaient nées. Ainsi, « Vous », Muse fée de Mes Cieux, et Déesse Adulée de mes voûtes étoilées, en partance obligée m’avez, à contrecœur, tiré la révérence de vos cieux constellés soudainement en peine, car, vous accompagnant, une autre âme impérieuse, profondément blessée de mille soies barbares aux souffrances acérées, se déchirait en désespoir né de vos Tendres Émois, qui s’oubliaient pour moi.

Ainsi, en Mon Intime désarroi vous êtes vous hologrammée, Fée Enchantée, Subtile Femme Singulière, qui toujours m’est si Chère en ma terre à présent austère, où Nos Élans Sincères, ouverts et déployés, ne savent toutefois avides se cloîtrer, pour encore enlacer « Ce si Bel Univers » d’aèdes possédés par leurs Flammes épistolaires aux sensuelles portées, qui à jamais m’auront marqué du sceau Divin du verbe « Aimer », qu’elles surent, Princières, broder, là, sur « Mon » Cœur, tout à « Vous » consacré, nimbé… De « Vos » Lumières, qui savent me brûler.

Aussi, depuis cette heure, pour nous deux fatidique, qui nous a dépouillés des célestes habits de nos ébats d’envies, de nos clartés premières, tantales séductrices aux raffinements rares dont les beautés diaphanes furent pour « Nous », je le crois, ces phares de nos Désirs, de nos Plaisirs Amants qui sur nos mers veillaient, se conjuguent en fils d’or les plus secrets Essors, toujours si Tendres et Forts, de « Nos » âmes sans corps qui cependant mêlent toujours « Leurs Ors » pour mieux s’unir encore en si Douillet Décor, défiant Rebelles… « Notre » mort.

Ainsi, naquit cette autre histoire, la Nôtre encore, qui aujourd’hui rythme mon temps, magique et trouble à souhait, d’irréelle destinée caressant deux destins à l’esprit libertin, nourris de ce passé d’équivoques festins aux romances baignées de douces voluptés, et d’ambiguës licences, d’effervescences innées des sens, d’incertitudes aussi, parfois, en d’intimes combats qui fondent en alchimie au sein d’un même lit, fut-il fantasmé, Reines et Rois Amants ne sachant se quitter, ou pire s’oublier, pour toujours s’apparier, bannissant à l’envie de leurs Fragrances Vives, cette absence plénière de si tendres ébats aux teintes chatoyantes, que nous n’évoquons plus, qui cependant abreuve encore, « Nos » pas, nourris de clairvoyance en ce bel « Absolu » Joyau de « Nos Essors » préservant nos vertus, où… « Vous », Aède, Âme Subtile, êtes Ma Ballerine, et « Moi », « Votre » Poète Follement Romantique qui ne sait désapprendre l’essence folle de « Votre Être », ni « la Magie de Notre Quête », et partage avec Vous, « Encore et pour Toujours », ce Plaisir Irradié de mots juste pensés, maîtres des confluences de « Nos » Tendres Psychés que je désire si Belles, pour « Notre » Éternité, afin qu’ils « Nous » courtisent et « Nous » fécondent de Leurs Mille Passions, pour adoucir « Ce Sort », qui me privant de « Vous », m’enjôle plus encore… En « Votre Cœur Si Doux ».

Vous aimez ce climat d’une Tendresse Exquise où nos instincts se fondent en sensuelles grâces grimées de nos grammaires, privées toujours de chairs mais riches des nuances de « Nos » dentelles écloses, brodant Notre Bonheur d’encore se sourire, non plus en mots gravés sur soyeux parchemins offerts à nos bontés, mais en buées d’haleines qui font l’Amour au verbe Aimer… De « Notre Histoire Sacrée », qui elle « Nous » enlace de ses tendres fragrances aux souffles chamarrés en ses décors ouatés, où « Nos Deux Cœurs aux Corps Tronqués » s’unissent à Cupidon pour demeurer Soudés, et à jamais… Liés.