PLATONIQUE
PLATONIQUE
Je te connais par cœur.
Tes moindres frissons d’âme,
Tes joies, tes goûts, tes drames
Décorent ainsi mes heures.
Je brûle en ta fraîcheur !
Et mes frissons d’émoi,
Mes peines et mes joies
S’oublient en tes lueurs
Qu’enlace ma candeur ;
Seule me manque encore
Pour parfaire tes décors,
Au creuset de mon cœur
Ce souverain bonheur,
Ton plus divin Trésor,
L’ondoiement d’une aurore
Qui refuse à mes heures
Ses atours enchanteurs
Aux délicats essors,
Où sa petite mort
En ton calice fleur
Noierait tant mes ardeurs
D’amant festonné d’or,
T’aimant bien plus encore
Te connaissant par cœur
Jusqu’au bout de Ton corps,
Ce temple où bat Ton cœur
Pour l’ardent arpenteur
Qui hèlent tes transports
De toutes mes ardeurs…
D’amoureux rimailleurs.
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