ONIRISME ou CHIMERE - IMPERIEUSE EGERIE
ONIRISME
Ou
CHIMÈRE - IMPÉRIEUSE ÉGÉRİE
Fente galante,
Andante, elle hante
Sentes et pentes,
Toutes mes voies.
Attente lente…
Vivante, ardente,
Elle m’aimante
De Ton aura.
Pimpant Hélianthe,
Elle vante et chante
L’estampe
Où je m’ébats.
Géante plante,
Omnipotente,
Elle me tente
En ses sous-bois.
Aimante amante,
Sémillante, obsédante,
Aux agapes amarantes
Emperlant son minois
Où tout de moi se noie
En ses gourmets appâts ;
Souveraine de mes émois,
Cette césure c’est « Toi »,
Antre de grands pavois
Pour si doux entrechats,
Maîtresse de mes abois
Et du plaisir des dieux
Comme de celui des rois.
Déesse, invite-moi
En ce nid où Ton chat
Sais goûter à ces jeux
Où l’ivresse est en joie
Pour deux cœurs amoureux,
Deux âmes aux corps gracieux,
Élevant leur Karma
Jusqu’aux cieux fabuleux
Des noces de Sabbat,
Celles où TOI et MOI,
Toi reine et moi roi
Jouirions en émoi
Sur leur lit d’apparat
En si fervents « combats »
Aux crescendos gracieux
Qui dessillent les yeux
De leurs passions de feux
Aux tempos licencieux
Modulés par nos voix
En soupirs d’opéra...
D’une première fois,
Celle de Toi et Moi
Transcendés de Désirs
S’invitant à jouir
En ultime Plaisir,
Gravée du sceau d'un souvenir
Que l’on oublierait pas,
Qui ne saurait périr.
J’aime tant Te chérir !
Ton univers m’aspire.
Nimbé en ton aura
Je T’espère en mes bras,
Or, me perçois-tu, là-bas ?
Où ne me vois-tu pas ?
Dois-je pleurer ou rire,
Tant éperdu de Toi ?
Où, si loin de tes pas
En un sombre trépas
M'éloigner pour souffrir,
Si seul, en au dela...
De Toi.
Or, je ne le peux Moi, ça !
Je T’aime à en mourir.
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