NAISSANCE
NAISSANCE
Mon ciel s’est ouvert, et mon cœur, largement,
Car chez un cœur, ailleurs, vibrait une passion,
Encore ensommeillée, mais prête à l’ascension,
Qui partageait mes mots en un tendre tourment.
Espérance commune, désirs à l’unisson, frissons,
Émois d’âmes emportées sur leur chemin d’atours,
Une femme de chair et un homme au corps lourd,
Oubliaient leurs raisons, sans façons.
Cet homme, c’était moi, en chrysalide encore
En cette femme aimée, confiante, abandonnée,
Douce magnanarelle irisée de beauté.
Je lui confiais ma flamme, elle m’offrit ses Ors.
Et s’embrasèrent mes nues, si naturellement !
Pour ses mots déliés amants de pages blanches,
Vers ses décors suaves, moi toujours en mes langes,
J’ai déployé mes ailes à l’aube d’un printemps,
Planant vers cette femme au cœur immensité
Qui enlaça mon âme au profond de sa chair,
M’offrant sa vie galante, et caressant mes vers,
Présents thuriféraires pour son Amour Aimé.
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