MA SUPPLIQUE A CYTHÈRE...
MA SUPPLIQUE À CYTHÈRE…
Et moi, j’espère ton âme qui rayonne,
Son rayon de soleil où l’envie s’abandonne
Défiant l’ennui mesquin et le renoncement,
Pour vibrer de passion à l’aube d’un printemps.
Alors je l’imagine à l’espace infini,
Qui ne pose frontières au courant de ta vie
Suivant allègrement son chemin de bohème,
Au risque de souffrir, mais s’élançant quand même.
Je caresse l’espoir de sa délicatesse, d’un sourire,
Et de ta séduction qui saurait me ravir
Aux détours de tes mots, dans l’éclat de ses feux,
En tes essors de cœur, et de corps généreux.
J’adule cet esprit rebelle et libertin,
Qui fait battre son cœur un peu plus sous ton sein
À la chair gourmande, aux rêves épicés…
Aventurière du tendre, déesse du péché,
Amante délurée aux parfums les plus fous,
Nimbée en son mystère des songes les plus doux,
Chimère tant espérée, aux charmes rayonnant
Sous l’archet vibrato de tes sens fervents.
Maîtresse raffinée comme furia soupirs,
De cette femme ardente naît en moi ce désir
Des secrètes lumières qu’elle saurait oser,
Oubliant cette mère qu’elle a toujours été.
Moi qui t’écris ces mots complices du plaisir,
Je souhaite intimement enlacer « Ton » jouir.
Or, pour courtiser une telle aventure
Certaines obédiences briment notre futur.
Alors c’est en vers, frôlements délicieux,
Que mon espoir, ténu, vient butiner tes yeux,
Lors tout à leur lecture tu sais frémir ainsi
Des mille bruissements de ton âme jolie.
Audacieux prétendant bellement opportun
J’oriente mon safran aux vents de « Ton » destin,
Vers ces contrées profanes où ton clair ciel de lit
Consacre pour ton âme, un corps qui vibre aussi.
Rencontrerais-je un jour de ton être « l’Entier » ?
Et, oserais-je, moi, audacieux le premier,
T’enlacer ardemment de mes baisers de convoitise
Sans redouter l’opprobre de ma tendre entreprise
Conviant à la fête, et par mon entremise, cet instant
Favori où la magie d’Éros épouse deux tourments
De fragrances jumelles, valsant les ritournelles
De nos ébats fripons en « Notre » aube nouvelle ?
Sur la toile du monde je te choie à présent,
Toi, si troublant mystère au souffle si grisant
Dont j’espère ce « Oui » pour épouser « Ton Nom ».
Et ma supplique pour Cythère, implore la passion
De nos volcans de chairs aux vives émotions
Imprimant sur nos terres, en ondes d’éruptions
Tout leur vocabulaire de laves nourricières,
Offrant ainsi « l’Amour », son plénipotentiaire
Et si ardent Bijou
Qui graverait en « Nous »
Ses mille joies Premières,
Aveuglantes lumières
Pour âmes chamallows
Aux deux cœurs braséros
Noyant en leur duo nos corps
En leurs transports,
Et tant de leurs envies,
Se noyant en l’oubli
Des baisers les plus fous
Aux sèves amadou
Complices de nos peaux
Chassant leurs oripeaux,
Fustigeant l’interdit,
Que tant offre la vie…
Aux amants qui se lient
Dentelant leurs folies,
Ces guipures du cœur…
Des feux de « Leur » Bonheur,
Au creux du même lit.
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