MA REINE DE SABBAT
MA REINE DE SABBAT
Si j’ai tendu ma main, ce n’était pas pour prendre.
Non ! Cette fleur simplement avait su me surprendre,
Et… C’est en frôlements au Désir Singulier
Que de mes téguments je voulais la choyer.
Sur le bord d’un chemin je suivais mon ennui,
Quand je l’ai rencontrée, ce fut un jour béni.
S’élevaient devant moi les flammes d’opéra
De sa corolle d’Apparat,
Là, sur le talus moelleux d’une herbe des plus tendre.
Je m’y suis arrêté, trop ému pour comprendre
Que j’allais courtiser Son havre de Clartés…
Qui rayonnait de Toi en mille rais moirés.
TOI ! Si fine Fleur de Cœur, que je n’ai pas cueillie
Tant tu étais Pimpante et Ouverte à La Vie,
Pour ne pas te faner, devenant prisonnière
D’un vase clos, le mien, qui ne serait Ta Terre,
Tu frémis en mon âme, et Ma Brise d’Amour,
Et mes caresses d’homme, T’Aiment en moi… Sans détour.
Tu es ici chez TOI, Fraîche Rose irisée à la tige fragile,
Toute voilée de feuilles aux parures subtiles,
Et Tu ondules, langoureuse, sous les Souffles Ardents
D’un Éole si Tendre troublé par Tes Printemps,
Où Tes pétales éclosent en rosées de velours
Déployant sous mes yeux, en Ses Plus Beaux Atours,
Ballet voluptueux… Ta Grâce, Mon Amour.
Depuis, mes heures sont des jours,
Si longs toujours qui ne sont avec Toi,
Tant Ton Creuset Ce Jour s’est Gravé tout en Moi.
Cependant, je ne t’ai pas cueillie !
Simplement, en Ton Intime Lit
Qui su me réveiller, j’ai posé mes valises,
Et ma vie de migrant aux frontières bien grises,
Soudain illuminée par Ta Belle Romance,
A brûlé ses haillons en Brasier d’Espérance
Où se voyaient fleurir les Feux de Ta Beauté ;
C’est Toi qui m’as Cueilli de Ton Cœur Enfiévré.
Depuis, et Lave en moi,
Vive sous Mon Émoi
Est Ta Féminité,
Qui m’est… Félicité.
Je me sais Tout à Toi
En Son Giron de Soies
Qui m’a su Révéler,
Ô ! Mon Aimée,
Où je nais in fine
Amant de Sa Beauté
Qui n’appartient… Qu’à « TOI » ,
MA REINE DE SABBAT.
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