LE TEMPS DE L’AVENT DES POÈTES
LE TEMPS DE L’AVENT DES POÈTES
Certains esprits mesquins
Aux critiques acerbes
Torturent ainsi le verbe
De rimailleurs sereins.
Sereins sous leur plaisir
De marier les mots,
En leurs soifs d’écrire
Ils persiflent ces sots.
Sots, qui de leur hauteur
Dominent un… Néant,
Lors eux, poètes doux rêveurs
Composant hors leurs encens,
Dédient les fleurs de leurs fontaines
À ces sinistres figurines,
Où c’est l’Amour et ses fredaines
Qui de leurs cœurs ainsi s’exprime
Et se décline en quelques vers,
Fort humbles ou richement ornés,
Mais toujours dépositaires
De leurs émotions colorées.
Rythme, syntaxe ou prosodie,
Qu’importe la forme obscure,
L’ivresse d’un vers chante la vie
Plus que parfaite tessiture.
Aussi, aèdes âmes lyres,
Laissons leurs venins aux serpents,
Souvenons-nous que l’avenir
Se construit toujours au présent.
Or, notre présent ferme les yeux
Sur leurs aigreurs et leurs tourments,
Quand il sourit au merveilleux,
Au mystérieux temps de l’avent.
Je vous offre un pan de mon ciel,
Amis que je connais si peu,
Mais à son zénith, un Soleil,
Le mien, rayonne de tous mes vœux,
Et son sourire en arc-en-ciel
Se mêle aux vôtres, Généreux.
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