LANGUEURS...
LANGUEURS…
Et les minutes se prolongent,
Sans vibratos,
Sans le seul souffle d’un écho
De ton haleine d’onde,
D’un seul mirage de tes mots ;
Et mon temps se suspend
En absolues langueurs
Que je ne sais chasser
Du présent de ces heures,
De tant de Toi privées,
Qui me diluent infiniment
En leurs minutes d’errements
Aux secondes déboussolées
Qui s’imposent à ma psyché
En ce miroir du temps
Où tu demeures cachée,
Sans vibratos,
Sans un souffle de « Ton » écho,
Où ton attente ainsi me plonge,
Où ma vie d’homme
Privée de « Ton » mystère
Ronge sa longe,
Panse ses maux
Qu'elle ne sait taire
De mots épris de ta clarté
Si bellement Aimée,
Amants thuriféraires
Tant de moi imprégnés
Qui font l'Amour...
À « Ta » beauté.
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