amour-passion-desir-et-poesie

L’AMOUR EN ART

DÉPART D’ESPOIR - MAGIES D’AIMER…

D’« AMOUR » !

Puis un jour, résigné, il s’est envolé !

Je ne le sentais plus lové tout contre moi.

Le vide, acide tourbillon, en cruel trépas

Devenait ma demeure, aux sinistres clartés.

Je vaquais, dépouillé, privé de son inspire,

J’avais devant les yeux mon univers changé.

Elle était là, encore, mais un pas de côté,

Car s’éprouvaient ailleurs ses souffles de Désir.

En ses cieux, dérobée, s’écumait ma souffrance.

J’étais son écuyer, prince charmant des mots,

Ce soupirant épris courtisant son ego,

Espérant ses baisers et sensuelles licences

Qu’« Elle » n’incarnait pas en ma chair et mon sang,

Me privant, troubadour accompagnant ses pas,

De son corps citadelle ignorant mes émois,

Qui demeurait rebelle à mes charnels tourments.

Ses sens en gourmandise l’appelaient autre part,

En les bras d’un amant à plus ample prestance

Elle s’abandonnait, alors en indécences,

À ses plaisirs d’amour qui épousaient son art.

Ainsi, un jour de glas s’est-il dérobé,

Je ne le sentais plus lové tout contre moi,

Son vide, acide tourbillon d’un cruel trépas,

Devenait ma demeure, aux sinistres clartés.

J’avais perdu l’Espoir

D’être par Elle, Aimé.

Si je n’ai pas pleuré,

Mon cœur fut crêpe noir,

Son deuil m’a terrassé.

Mais « Elle », en « Ce » grimoire

Que chérit ma mémoire,

À jamais s’est gravée.

Saurais-je l’oublier

Au fil du temps qui coure,

Tant « Elle », en ses atours,

Dont elle m’aura privés,

A su « Me » révéler…

« Amant », et pour toujours

Amoureux d’un « Amour »

Aux feux émancipés,

Qu’en « Moi » « Elle » a semés,

Pour que germe en retour,

Au gré de nouveaux jours,

Mon Bel Espoir Ressuscité,

Réincarné en maux de cours

De deux regards troublés

Aux émois incendiés,

S’offrant, et sans détour,

En « Leurs » Magies d’« Aimer »,

Peut-être pour toujours

Au sein du même « Amour »,

Qui saurait exulter

Sur « Leur » Lit de Velours,

À leurs Deux Cœurs… Dédié.