EN TON AMOUR
EN TON AMOUR
À pas velours, discrets,
Sous la chaleur de mon tourment,
En Ton Amour qui m’appelait
Je suis entré douillettement,
Buvant Ton Cœur de mes feux,
Amants Complices,
Qui s’oublièrent en Tes yeux
Pour m’incendier… Jusqu’au supplice.
Leurs clartés vives, avec ardeur,
Rayonnant de Tes mille éclats,
Surent troubler Ce Cœur,
À Moi… Qui n’attendait que Toi !
Alors près d’elles j’ai pris quartier,
De là j’ai visité Ton âme
Et n’ai plus su m’en éloigner,
À mon tour brûlé par Tes flammes.
Depuis ce jour, Belles à Deux,
Nos vies conjuguent à tous les Temps
Vibrant d’élans d’un même Aveu,
Leurs Enlaces en Notre Présent.
De Ton Bonheur qui m’emplit
Naissent en Moi, Ton Valentin,
Tous les Soleils de Tes écrits,
À Toi, qui penses à Moi, si loin…
Quand je T’espère tout contre Moi,
Lourde de Ton Désir de Femme
Humant le mien de Tes Émois,
Qui communient avec Mon âme.
Et meurt cent fois, de tant T’attendre,
Ces heures baignées d’Amour Fécond,
Chaudes en Câlins et Baisers Tendres…
Qui jouissent À l’Unisson
Quand Ton Plaisir
Vient m’entreprendre.
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