EN TES SILLONS...
EN TES SILLONS…
Aux sillons de Ton corps se glissent mes pensées,
Où chaque grain de peau résonne de ton âme,
En tes vals de chair j'aime y cueillir sa flamme ;
Ivre de mes envies je sais me perdre en Ta beauté.
Aux croissants de tes yeux, lors ils s'affinent encore,
J'aime à boire leur clarté, Ton soleil intérieur,
J'aspire leurs buées, ces nectars de Ton cœur,
Avant de me noyer en leurs troublants décors.
Sur tes lèvres ourlées d'avances qui se tendent,
Je dépose un baiser aussi doux que brûlant,
T'enlace dans mes bras on ne peut plus ardents,
Et ma langue affamée à ta langue quémande.
Mais… c'est en ton gynécée que je m'épanouis,
En ses intimes plis je perds ma raison,
Je voudrais être flamme, et torrent et tison,
Je t'aspire, je te bois, je fonds quand tu jouis.
Ici, je suis enfin l'homme qui se doit d’être,
L'amant vrai qui s'oublie de toute sa folie
En celle qu'il désire au plus secret de lui,
L'être qui s'abandonne et cesse de paraître.
Aux fusions de Ton corps se gravent mes pensées,
De chaque afflux de sang résonne en moi ton âme,
En tes soupirs de chair j'aime y cueillir sa flamme,
Ivre de Tes envies je m'offre à Ta beauté…
Qui m'anoblit.
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