DIVIN SACRIFICE
DIVIN SACRIFICE
D’abord, je t’ai mangée des yeux !
Ta silhouette souple et cambrée à l’envie,
Que tu modelais fort, en pauses alanguies,
Me fascinait, elle ruisselait de mille feux
En mille éclats de chair au désir licencieux.
Elle m’exhortait à l’abandon des sens,
Aux joutes pleines de nos concupiscences,
Dans le lit de l’amour le plus dispendieux.
Si près de Toi alors, je me suis approché,
Ton corps nu ondulait sur ta couche,
Il tentait mes lèvres, il appelait ma bouche,
Mais ce furent mes mains qui surent l’attiser.
Telle une algue de mer bercée par le plaisir
Tu glissais sous mes doigts, archets navigateurs,
En soupirs troublants aux si vives couleurs,
Et s’épanouissaient tes plus félins sourires.
Ta peau contre ma peau, en parchemins du tendre,
En celui des passions aux plus ardentes flammes,
Exultaient. Caresses d’homme, effleures de femme,
L’ivresse nous gagnait. Inutile d’apprendre !
Car, de nos gestes doux, bien plus que le velours,
Émanait la beauté en naturelle fusion.
Nos pensées voluptés courtisaient l'émotion,
Encensaient le soleil qui irradiait ce jour.
Sexes mêlés, fontaines jouissantes,
Nous étions célébrants d’une messe incendiaire
Où nos êtres de chair brûlaient tant de se plaire
En initiant nos cœurs à nos amours naissantes.
Baisers de miel, carnivores, en excès d’appétit,
Danses des corps, sybarite luxure,
Langues bohèmes et lascives postures,
Fluides d’humanité, nectars de la vie,
Étreintes en folies, nous mélangions nos âmes
En nos ballets divins de sensuelles mixions.
Nous sacrifiions aux dieux les fruits de notre union,
Et nos ébats d’amants les charmaient de nos brames.
Femelle, mâle en rut, soudés en un seul cri,
Nous accédions aux cieux du vertige charnel,
Sanctifiant nos esprits aux nues originelles.
Notre extase d’amour était leur symphonie.
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