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CE QUE VOIT MON REGARD

Et mon regard, en ce cliché,

Cueille ces ombres et clartés

Astrée du Corps Féminin,

Qui, pour mon masculin,

À peine suggérées

Savent me pénétrer

De leurs prégnants mystères

Qui enivrent Ma Terre

De sens souverains.

Oui, regardez-le bien !

N’y discernez-vous pas

Ce qui brille pour moi ?

L’amorce de deux seins

Aux mamelons mutins,

Et cette gorge Aimée

Qui sait les séparer ?

De part et d’autre encore, de leur beauté,

Ces autres ombres aussi ouatées

Qui nous révèlent vos aisselles,

Ce bras tendu vers Votre ciel ?

Puis, plongeant encore, en lieux sacrés,

Ces troublants veloutés d’Une Féminité

Dont tout homme gourmet,

Désire les Secrets ?

Oui ! Ce mirage osé, flottant noyé

En mer de volupté

Parsemée de perles amantes,

Aux lignes affirmées, et tout aussi troublantes,

Ne vous inspire-t-il pas

Ces feux d’un doux trépas

À L’Amour accordé,

Offerts à Sa Marée ?

Tel Mon imaginaire,

Qui Lui, dédie ses vers

À Toute Femme Aimée

Se laissant emporter

Vers Ces Belles Frontières…

De Sa Félicité.

Mais, autre nue encore,

Celle d’un bas du corps

D’une Femme alanguie

Se noyant à l’envi

En cette efflorescence,

Si trouble d’effervescence

Aux nuances de gris,

Qui à présent frémit

Fontaine d’indécence,

Source aux mille fragrances

De ses sens éblouis,

Offrant à L’Infini

De sa Douce Romance

La plus Belle des danses

Dont son corps est épris,

Alors qu’elle jouit.

Oui, suivez mon regard !

Ici est son nombril, sous un cheveu perlé,

Plus haut, sa taille fine, bellement incurvée,

Plus bas, en son jardin moussu, son aven fécond,

Trésor entre ses cuisses, de tout Amour Profond.

Peut-être penserez-vous qu’il paraît déplacer

De ressentir ainsi ce fabuleux cliché !

Moi, je démens la chose de toute ma vigueur

Et l’« Homme » que je suis l’embrasse avec Bonheur.

Tel je le respecte, tout autant que je l’Aime,

Ce sexe dit à tort, « Faible », car en son aine

Gîte L’Amour, toujours à conjuguer

Sur les élans du verbe « Aimer ».