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CARESSES... ABSOLUES

CARESSES… ABSOLUES

 

Ces caresses sont miel, miennes aussi !

 

Comme lui, onctueuses elles fluent, sillages incandescents de mon envie heureuse sur ta peau qui frémit de ses tensions radieuses, charnelles et amoureuses, que goûtent mes lèvres feux avec volupté, et que suavement lape ma langue avide, ardente conquérante, frivole et enjouée, lors, ma couenne d’homme, éprise amante langoureuse, revêtant sa livrée à toi seule accordée épouse à s’y souder les reliefs mouvants de ton corps aux beautés qui se tendent pour elle, et mon désir gourmand de ton plaisir de femme qui exulte en licences attisées des tendresses osées de nos courbes fractales. Ainsi, sommes-nous deux, et ivres découvreurs d'une impudique histoire où nos membres se nouent en « Une » intimité solaire et chavirée, qu'épousent en leurs infinies plaintes, nos corps fusionnés jouissant sans contraintes de luxurieuses étreintes, où ensemble se mêlent à Notre nid d’émois, ardentes et conquérantes, nos âmes éruptives aux feux effervescents et lascives latences, que nos sens acérés avides d’obédiences réclament de leurs vœux, afin que nos sangs neufs offrent ainsi à leurs cieux… Notre Surabondance d’ourlées concupiscences.

 

J'imagine souvent, en rives d’ondes accortes aux embruns vivifiants, enivrants plus encore, cette crique propice aux ébats les plus tendres, toujours réenchantés, où, seuls souffles éveillés de cette après-midi complice d’un exode aux mille mignardises, nous sommes irradiés par Notre Amour Galant et si précieux présent à nul autre pareil, conjuguant l’hyménée offert à Notre treille, sans tabous, ni remords, ni craintes, nous livrant aux oublis débridés de nos attraits en voluptés, enlacés nus sur cette plage au sable blond, secret creuset d’une garrigue bruissante sertie de notre intimité aux gemmes opalines qu’illumine Phébus, l’Astre Dieu flamboyant de nos désirs fervents, jusqu’à cet infini d’un horizon complice au cintre langoureux noyant aux eaux iodées de son immensité Nos passions fusionnées en coulées virginales offrant à Cupidon leurs odes cardinales, aux sonnets madrigaux.

 

Puis, épuisés enfin par nos Magies d’Amour si richement gorgées de caresses fiévreuses, et de baisers ardents aux épices rieuses, nos corps au repos, plus nus encore l’un à l’autre soudés et accomplis tous deux, irrépressiblement nous somnolons sereins, secrètement bercés par l’hymne cantilène d’une brise sirène aux embruns dentelés, épousant sigisbée, celui des vagues éternelles qui font de l'œil à « Notre » Ciel. Et… C’est en cet instant-là, merveilleux d’un Bonheur ébloui de délices écheveaux aux émotions suprêmes, que s’élabore pour nous l’essence singulière de nos êtres féconds annihilant tout souci, gommant aussi nos peurs et nos frustrations grises, effaçant nos hantises et chassant nos regrets de n’avoir su avant, en nos consentements vivre ensemble l’extase consacrée aux amants qui magnifient leurs nues chamarrées d’espérances, de souverains délires nous adoubant l’un l’autre, alors que l’on s’endort un instant seulement, gisants et enchâssés en nos petites morts, pour renaître aussitôt en joutes jouvencelles aux contrées arc-en-ciel alchimiques et nuptiales, odes d’un hyménée sacralisé par nos chairs transcendées du cœur à cœur tendre et vainqueur de notre mue sésame, qui affine nos âmes et régénère, émus, nos êtres inspirés par ce nouveau décor qui Nous choie plus encore, pour toujours mieux Aimer à « Nous » Aimer… En Corps !

 

 

CARESSES ABSOLUES…



29/02/2024
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