C'ETAIT HIER...
C’ÉTAIT HİER…
Sur la bute ombragée une église sommeille.
Un soleil lumineux en son ciel de printemps
Baigne ainsi une muse prise d’un doux tourment,
Sur une pierre posée. Au loin, son regard veille,
Troublé, ivre d’espoir il scrute l’horizon.
Depuis longtemps déjà elle embrasse la plaine,
Impatiente, fébrile, mais femme souveraine
Qui espère son destin ivre de déraisons.
Rencontre de hasard, un aède de lune
Lui a ouvert le cœur d’une langueur soudaine,
Et s’est parfumée l’âme de sa si tendre haleine
Qu’il se livre aujourd’hui… Hors son habit de plume.
Qui sera-t-il ? Son sourire ? Son port ?
Elle ne sait vraiment comment l’imaginer,
En homme sûr de lui ? En timide clarté ?
L’intime de ses yeux ? L’attirance des corps ?
Vives incertitudes ! Et son cœur bat trop vite.
Puis enfin le voici, timide prétendant
À la dégaine absente, sous les ailes de son temps
Une image sans fards… Et son rêve s’effrite.
Alors en promenade, tendrement rapprochés
Deux cœurs se confièrent dans la douceur du vent,
Sages en leurs émois ils ne seraient amants,
Et se quittèrent amis… En de chastes baisers.
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