ANAMORPHOSE
ANAMORPHOSE
Sens, dessus dessous,
Lit, sans dessus
Pour sa peau nue
Dessous licences
De dentelles
Pour femme fleur si belle
Que les mots les plus doux,
Spirituelles mélodies
Aux nuances charnelles
Du désir alangui
Sont encore trop cruels
En caresses de joues,
Effleurant son oreille.
Sens, dessous dessus
D’un homme qui s’éprend,
Bienheureux prétendant
Au cœur en amadou
Pour corps effervescent
Aux charmes les plus fous
Le conviant aux lices
D’un galant rendez-vous
Pour sens en romances
Et fines effervescences
En ciels de printemps
Puis d’un été vacances,
Et d’un automne roux
Aux libres insouciances
D'ivresses de nos sens
En rares indécences,
Singulières jouissances
Fusant de nos émois
En joutes charpentières,
Ferventes d’Éros roi
Pour Elle et moi
Qui conjuguons l’amour
Sur la mort des misères
Du long cycle des jours,
Où nos maux sans détours,
Tels soupirs de velours
Fondent sous les atours
De nos cours incendiaires
Au mystère d’un transport
Qui naquit sur la terre
De nos imaginaires
En quête d’une mer
Où nos êtres en corps
Et âmes éblouies
Sans cesse se gorgeaient
D’aisances infinies
En si troublantes messes
Invitant « Notre vie »
À modeler sans cesse
L’élan de nos oublis
En chairs éblouies
Chérissant les caresses
Aux souffles haletants
De nos êtres vainqueurs,
En cœurs à corps troublants
Aux firmaments de nos tourments.
Nos liesses d’aujourd’hui
Nous réinventent ainsi
En partagées richesses
Tissées de nos folies
En bonheur madrigal
Débordé des promesses
De nos complices envies,
Qui tel nous unit
En vertiges d’émois
Aux sensuelles joies
De divines largesses
Sous les soies affranchies
D’une toile professe
Nous esquissant blottis
En ingénues prouesses,
Instinctives déesses
Qui n’auront pas failli
Car n’ayant pas vieilli
Sur les vagues d’un temps
Mortifère pour ces vies
S'étiolant sous l'ennui,
Qui s’éloignent sans cesse
Par manques d’appétits
Pour brûlants incendies,
Vestiges d’hégémonies
Dont ils perdent la trace
En acide nécrose
Qui ronge ainsi le fruit
Des douces apothéoses
De leurs anciennes envies
Qui lentement s’effacent
En mal de leurs caresses
Les fuyant sans sursis
Pour épouser l’oubli
Des primes fleurs d’un âge
Où elles tissaient « Leur » vie
D’amant et de maîtresse
Qui jouissaient sans cesse
En cette unique tresse
Qui Belle fut bénie,
Mais telle se délie.
Or nous, si juteux fruits
En nouvelle jeunesse
D’un Amour souverain
Né de cette hardiesse
De lui avoir dit « Oui »,
De nos anciennes roses
À celles d’aujourd’hui,
Fières amantes qui osent
Jouissant à l’envi
Réinventer l’osmose
Qui nous aura surpris
Hier en paradis
D’une terre éblouie
D’irradiantes folies
Revécues aujourd’hui
En belle anamorphose
De si tendres harmonies,
Où se métamorphosent
Nos êtres qui s’oublient
Au creux d’un même lit
Brûlant de nos folies
Nos mues épanouies,
Par elle ainsi bénies.
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