À PROPOS DE… MUSIQUE !
À PROPOS DE… MUSIQUE !
Préludes tendres ou emportés, ils sont chants virils ou féminines odes, flamboyantes symphonies caressant notre oreille, distraitement, ou avec cette intense concentration de l’intérieur de soi exaltant son espace vibratoire un instant d’abandon, délicieux, qui alors s’impose, comme, tout aussi précieux ceux bien plus singuliers et si âpres parfois, nous semblant résonances désaccordées ou provocantes, si rarement neutres car novatrices, toujours, selon nos propres sensibilités éprouvant alors leurs apparentes dissonances en ce malaise diffus autant qu’insaisissable qu’elles provoquent tant elles paraissent discordantes à notre ouïe conditionnée choyant des gammes chromatiques harmoniquement plus cohérentes pour notre oreille mélodique les ayant adoptées, voire parfois même sacralisées. Ainsi savent-elles nous dérouter en leurs premières écoutes qui sèment sur leurs passages ce grain bien effronté de curieuse surprise, puis, lors des secondes nous imposent leurs couleurs affranchies de règles établies communément admises, comme leurs singulières émotions s’ancrant en nous un peu plus amplement sans qu’on y prenne garde, enfin, toutes celles qui suivent si elles s’imposent à nous alors si impérieuses en leurs subtiles interprétations, qui cependant à peine décodées, et n’étant pas toujours comprises, mais par nous ressenties bien singulièrement nous interrogent durablement encore, mystérieusement accueillies novatrices, défricheuses, et parfois même ambassadrices d'une future Passion alors en devenir… La Leur, qui sait ainsi nous faire frémir.
Á ces orchestrations, orageuses bourrasques, sourdes plaintes ou mélodies joyeuses autant que saccadées aux tempos équivoques, j’aimerais ressembler. Elles fuient comme elles l’oublient toute furtive exaltation soudaine qui pourrait se lasser d’une simple harmonie spontanée, fugace épouse de nuances espérées aux trop pâles couleurs, si mielleuses douceurs offertes à nos envies faciles, ou de certaines et trop évidentes révélations subites que nous délaisserions telle une friandise qui saurait nous repaître sans autre éclat particulier, commodément, trop amplement et simplement, pour si rapidement muer en banal plaisir avant que ne s'installe en soi, à peine les découvrant, mortifères lassitudes ou trop soudaine indifférence. Lors, ces sons obscurs qui nous bousculent en premières envolées savent, eux, nourrir nos sens de hardiesses, s’offrir précieusement, distiller leurs parfums sans jamais révéler à l’ouïe qu’ils courtisent les essences magiques de leurs originelles beautés. Ainsi, en leurs secrètes et raffinées caresses, ils confèrent à leur mystère à jamais protégée de l’ennui, cette attirance qui danse sur ses pointes, sans cesse renouvelées, leurs ballets déployés en lesquels nous découvrons, nous, oreilles mélomanes assurément gourmettes de gourmandises enfiévrées, leurs richesses baignées d’énigmes infinies avec cette intime passion qui aime à se construire à leurs courtoisies aux si ardentes assiduités, autant qu’à leurs diligentes intelligences passionnées, abandonnées, offertes et retenues, qui aiment à nous charmer, comme à nous enivrer de leurs Plaisirs goulus. Ainsi, à chacune de nos rencontres avec elles, le temps d’une audition et par leurs ondes revivifiées, nous découvrons cette fraîcheur d’un monde neuf, toujours, sans jamais nous lasser.
Voilà sur quelle partition je voudrais convoler pour approcher Ton Cœur, Tes Cieux et Ton Bonheur, pour caresser Tes heures. Oui ! Tant j’aimerais, Moi, Ton Soupirant plein de langueurs, résonner de leurs mêmes valeurs pour toujours T’éblouir, T’ensorceler d’Envolées Séductrices, me laissant désirer, découvrir avec parcimonie, puis enfin, comprendre à demi-mot pour T’enlacer, sans encore mais en corps dévoiler au grand jour mes intimes clartés, telles elles savent le faire, elles, maîtresses du temps qui passe, défiant nos frises contrariées ou trop tôt révélées, repoussant en cela une fatale usure grimée en fausse amie de pleine félicité, sereine à l’envi, mais qui juste éprouvée, sombrant en notre ennui se condamne ainsi à ne jamais renaître… Jusqu’à s’y déliter.
Or, telles ces Imprévisibles Muses que tant d’autres redoutent, je voudrais, Moi, T'étonner Encore comme Toujours, pour préserver Notre Avenir de ce spleen insidieux aux griffes mortifères qui guette ainsi l’Amour sur nos arpents de terre.
Car, tant je souhaite, comme elles savent Elles, là tout en moi le faire, de mes vibratoires envolées de l’intime en Ton âme Jolies convertir Ton Désir pour l’apparier au Mien, pour Te cueillir et T’accueillir sans T’ennuyer ni Te déplaire en rien sur Ce si Doux Chemin festonné de Passion où je saurais semer, pour Toi, encore et Toujours, cette Béatitude aux incendies majeurs si propre au verbe Aimer, en mille et une et plus encore, imprévues fantaisies aux dissonances rares, refuges d’un Amour caressant l’harmonie de Nos Souffles Amants en Sa Cour se mêlant, pour enchanter Nos Jours en si Doux Firmament.
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